Fiche
découverte : les éléments autobiographiques de l’œuvre
Dates : 1914-1996
I Les échos à la vie de MD
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L’action se déroule en Indochine où les parents sont partis travaillés.
Les enfants y ont grandi.
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Père prof de maths meurt
jeune.
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Violence physique de la
mère à son égard
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Vie de la mère :
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institutrice, veuve.
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est au bas de la hiérarchie coloniale : vie pauvre.
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Complète ses ressources en jouant du piano à L’Eden cinéma.
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Achat d’une concession envahie par les marées du Pacifique.
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Efforts acharnés mais vains de la mère contre
l’administration coloniale : elle n’obtiendra aucune réparation.
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Sera ruinée et mourra pratiquement folle,
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Corruption de
l’administration coloniale.
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Vie au bord d’un fleuve proche de la forêt, à la lisière de la jungle, en osmose avec
une nature luxuriante et avec le peuple indigène dont les enfants se sentent
proches. Au grand dam de leur mère, les enfants parlent vietnamien, vivent
comme des enfants vietnamiens, en marge de la société coloniale.
→ roman d’inspiration autobiographique et pas roman autobiographique car LE RECIT N’EST PAS A LA 1ERE
PERS. et il n’y a pas d’indication claire de l’auteur disant qu’il s’agit sans
ambiguïté d’une autobiographie.
II Les
éléments non autobiographiques
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prénom des personnages :
Les frères de Marguerite Duras s’appellent Pierre et Paul
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un des frères de M D,
d’ailleurs, Pierre, n’existe pas dans le
roman
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Relation avec un riche
héritier indigène qui ne s’appellent pas M. Jo et avec qui elle connaît son
premier amour. (Dans le roman, c’est avec Agosti)
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Suzanne ne va pas en
pension comme M.D
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la mère meurt en métropole
en 1958 ( M.D a 44 ans) et pas en Indochine.
CCl° :
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MD était une auteure engagée :
contre le colonialisme et notamment en Algérie, en Mai 68 au côté des
étudiants, pour l'abolition de la loi contre l'avortement.
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Marguerite Duras était alcoolique :
cures de désintoxication
A eu un succès en demi-teinte :
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Un
barrage contre le Pacifique
figure dans la sélection du Prix Goncourt qu’elle manquera de peu, devient membre du jury du Prix Médicis.
·
Mais elle eut aussi de nombreux détracteurs…
Jean-Edern Hallier dit que M D n’est
qu’une « vielle dame indigne des lettres françaises. » , que sa
« littérature Tampax à l’usage des attachés de direction et des divorcées
sur la quarantaine ».
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