vendredi 15 juin 2018

Fiche Bilan : Le cinéma et la musique dans Un Barrage… Suzanne et Joseph entretiennent avec le cinéma et la musique un lien fort. • «Pour Suzanne comme pour Joseph, aller chaque soir au cinéma, c’était, avec la circulation en automobile, une des formes que pouvait prendre le bonheur humain. » p. 122 • Quant à la musique, elle est représentée dans le roman par « l’air de Ramona ». Le disque qui joue cette chanson appartient à Joseph qui aime « ses vieux disques » et dont Ramona est « le plus précieux » p.85 C’est l’air préféré de Suzanne et Joseph « pour eux, c’était ce qu’ils avaient entendu de plus beau, de plus éloquent » p. 85 même si M. Jo prétend que Ramona ne se chante plus à Paris p.85 Le fait qu’ils s'abstiennent de chanter les paroles suggère paradoxalement l'importance que celles-ci ont à leurs yeux. Ils ne veulent pas les désacraliser. « Jamais Joseph ni Suzanne n’en chantaient les paroles. Ils en fredonnaient l’air. […]Parfois […] Joseph le sifflait » p. 86 I La passion du cinéma 1. Lien avec le cinéma commence lorsqu’ils sont petits et que leur mère, veuve, est contrainte de cumuler plusieurs petits emplois pour les faire survivre : professeur particulier de français, de piano et pianiste dans un cinéma, “L’Éden-Cinéma”. C’est l’époque du cinéma muet. La mère joue du piano dans une fosse et emmène ses enfants avec elle, p. 282-283 « Elle arrivait un peu avant la séance, elle disposait des couvertures sur deux fauteuils, de chaque côté du piano et elle y couchait ses enfants […] Ils s’endormaient immédiatement après l’extinction des lumières et le commencement des Actualité » Le paradoxe, c’est que, «pendant dix ans elle avait eu envie d’aller au cinéma et qu’elle n’avait pu y aller qu’une seule fois, en se cachant», p. 283. Devenus adolescents/ adultes le cinéma prend différentes valeur pour eux 2. C’est un refuge contre la difficulté de la vie Suzanne y échappe à la honte qu’elle éprouve lorsqu’elle se promène dans les beaux quartiers de la ville où les gens la regardent d’un air moqueur p. 185-188 « Mais tout à coup, une entrée de cinéma, un cinéma pour s’y cacher » p. 188. C’est une «oasis» qui offre «la nuit artificielle et démocratique, la grande nuit égalitaire» p 188 : grâce à l’obscurité de la salle, personne ne sait qu’elle est pauvre, qu’elle n’appartient pas à la classe des colons riches de ce quartier. Elle y échappe au clivage social riche/ pauvre et au snobisme dont elle a été victime. «Là au moins on était à égalité avec la ville» p.224 3. C’est une source de rêve Lorsqu’elle se rend au cinéma, Suzanne participe à la « gigantesque communion de la salle et de l’écran p. 189 Le monde que les films donnent à voir est merveilleux. C’est un monde de conte de fées. Le film que va voir Suzanne se déroule dans un cadre romanesque « carnaval de Venise » p. 189. Les personnages sont beaux et fortuné s« C’est une femme jeune et belle » p. 188 « il est très beau l’autre […] il est très noble» p.189, « elle a naturellement beaucoup d’argent » p. 189. Ils vivent une passion fusionnelle « il dit je vous aime. Elle dit je vous aime moi aussi. Le ciel sombre de l’attente s’éclaire d’un coup. Foudre d’un tel baiser » p.189. → Monde bien différent de celui dans lequel vit Suzanne : monde occidental, riche où les rapports humains sont simples, sans conflit. NB : Duras critique avec ironie ce monde idéal représenté par les films de l’époque « idéal impossible, absurde » p.189 4. C’est un moyen de faire son éducation sensuelle • Par le biais du rêve qu’il procure : «Avant de faire l’amour vraiment, on le fait d’abord au cinéma. Le grand mérite du cinéma c’était d’en donner envie aux filles et aux garçons et de les rendre impatients de fuir leur famille» p.199 • Par les rencontres qu’il occasionne p.223 Lors d’une projection, elle est assise à côté d’un homme « ils s’étaient regardés en silence, leurs coudes unis par les bras du fauteuil. […] De ce bras lui était venue une sorte de chaleur consolante d’elle ne savait quelle tristesse qui lui rappela le baiser de Jean Agosti. […] d’être ensemble avec un inconnu devant une même image, vous donnait envie de l’inconnu » Et c’est au cinéma que Joseph rencontre la femme qui lui apporte un «bouleversant bonheur», «tout paraissant facile, un peu comme au cinéma» p. 265 et p. 258 « c’est au cinéma que je l’ai rencontrée » 5. C’est un moyen d’échapper à la mère • Joseph y rencontre Lina qui lui permettra de se libérer de la mère et de la vie dans la plaine. Elle vient l’y chercher à la fin du roman. • Quant à Suzanne, «à force de voir tant de films, tant de gens s’aimer, tant de départs, tant d’enlacements, tant d’embrassements définitifs, tant de solutions, tant de prédestinations, tant de délaissements cruels, certes, mais inévitables, fatals, ce que Suzanne aurait voulu c’était quitter la mère» p.203 II La musique Et plus particulièrement l’air de « Ramona » « Ramona » est une chanson écrite en 1927 par Gilbert Wolfe pour les paroles anglaises et Mazel Wayne pour la musique. Elle a ensuite été traduite en français où elle a été rendue populaire par Charles Granier. 1. C’est un air une promesse de libération de l’emprise de la mère. D’ailleurs, « lorsqu’ils partiraient ce serait cet air-là, pensait Suzanne, qu’ils siffleraient » p. 86 • « ils entendaient leur jeunesse frapper à leurs tempes comme un oiseau enfermé » p.86. Ici, la cage est l’image du bungalow. Joseph et Suzanne sont comme enfermés dans leur bungalow. Ils sont contraints d’y rester car la mère les maintient. Pourtant ils rêvent d’évasion et de liberté : ils aimeraient voler de leurs propres ailes tel le fait un oiseau libre. • C’est sans doute parce que cette chanson correspond à leur désir de liberté, qu’ils ne souhaitent pas la chanter par peur de décevoir leur mère et qu’ils attendent qu’elle soit absente pour mettre le disque p.85 « Une fois qu’elle fut sortie, Joseph dit : « On va jouer Ramona ». Et c’est peut-être pour cette raison que la mère n’aime pas cette chanson (p. 85-86 « la mère qui n’aimait pas ce disque »), car elle est consciente qu’il signifie le départ prévisible de ces enfants qui est pour elle un déchirement 2. C’est une promesse d’un avenir meilleur fait de richesse et d’amour • « C’était l’hymne de l’avenir, des départs, du terme de l’impatience […] des villes croulantes, fabuleuses, pleines d’amour ». • De plus, la chanson Ramona parle de deux amants qui désirent s’enfuir ensemble quelque part, loin. Cette chanson pourrait être un extrait d’un roman parce qu’elle présente un scénario romanesque, d’un roman à l’eau de rose. Cette chanson propose une vision idéalisée du monde, comme le cinéma. 3. C’est une chanson qui fait vibrer leur sensualité • « Il donnait à Joseph l’envie d’une femme de la ville si radicalement différente de celles de la plaine » p.86. • Quant à Suzanne, c’est après avoir dansé sur cet air-là, qu’elle a reçu son premier baiser p.86 et qu’elle prend conscience de sa beauté « il lui avait dit qu’elle était devenue une belle fille et il l’avait embrassée ». CCl° : La musique, comme le cinéma sont synonymes pour les personnages, d’apaisement, de rêve, de de sensualité, d’avenir donc de liberté. II La musique Et plus particulièrement l’air de « Ramona » « Ramona » est une chanson écrite en 1927 par Gilbert Wolfe pour les paroles anglaises et Mazel Wayne pour la musique. Elle a ensuite été traduite en français où elle a été rendue populaire par Charles Granier. 1. C’est un air une promesse de libération de l’emprise de la mère. D’ailleurs, « lorsqu’ils partiraient ce serait cet air-là, pensait Suzanne, qu’ils siffleraient » p. 86 • « ils entendaient leur jeunesse frapper à leurs tempes comme un oiseau enfermé » p.86. Ici, la cage est l’image du bungalow. Joseph et Suzanne sont comme enfermés dans leur bungalow. Ils sont contraints d’y rester car la mère les maintient. Pourtant ils rêvent d’évasion et de liberté : ils aimeraient voler de leurs propres ailes tel le fait un oiseau libre. • C’est sans doute parce que cette chanson correspond à leur désir de liberté, qu’ils ne souhaitent pas la chanter par peur de décevoir leur mère et qu’ils attendent qu’elle soit absente pour mettre le disque p.85 « Une fois qu’elle fut sortie, Joseph dit : « On va jouer Ramona ». Et c’est peut-être pour cette raison que la mère n’aime pas cette chanson (p. 85-86 « la mère qui n’aimait pas ce disque »), car elle est consciente qu’il signifie le départ prévisible de ces enfants qui est pour elle un déchirement 2. C’est une promesse d’un avenir meilleur fait de richesse et d’amour • « C’était l’hymne de l’avenir, des départs, du terme de l’impatience […] des villes croulantes, fabuleuses, pleines d’amour ». • De plus, la chanson Ramona parle de deux amants qui désirent s’enfuir ensemble quelque part, loin. Cette chanson pourrait être un extrait d’un roman parce qu’elle présente un scénario romanesque, d’un roman à l’eau de rose. Cette chanson propose une vision idéalisée du monde, comme le cinéma. 3. C’est une chanson qui fait vibrer leur sensualité • « Il donnait à Joseph l’envie d’une femme de la ville si radicalement différente de celles de la plaine » p.86. • Quant à Suzanne, c’est après avoir dansé sur cet air-là, qu’elle a reçu son premier baiser p.86 et qu’elle prend conscience de sa beauté « il lui avait dit qu’elle était devenue une belle fille et il l’avait embrassée ». CCl° : La musique, comme le cinéma sont synonymes pour les personnages, d’apaisement, de rêve, de de sensualité, d’avenir donc de liberté.


Fiche Bilan : Le cinéma et la musique dans Un Barrage…

Suzanne et Joseph entretiennent avec le cinéma et la musique un lien fort.
·         «Pour Suzanne comme pour Joseph, aller chaque soir au cinéma, c’était, avec la circulation en automobile, une des formes que pouvait prendre le bonheur humain. » p. 122
·         Quant à la musique, elle est représentée dans le roman par  « l’air de Ramona ».  Le disque qui joue cette chanson appartient à Joseph qui aime « ses vieux disques » et dont Ramona est  « le plus précieux » p.85
C’est l’air préféré de Suzanne et Joseph « pour eux, c’était ce qu’ils avaient entendu de plus beau, de plus éloquent » p. 85 même si M. Jo prétend que Ramona ne se chante plus à Paris p.85
Le fait qu’ils s'abstiennent de chanter les paroles suggère paradoxalement l'importance que celles-ci ont à leurs yeux. Ils ne veulent pas les désacraliser. « Jamais Joseph ni Suzanne n’en chantaient les paroles. Ils en fredonnaient l’air. […]Parfois […] Joseph le sifflait » p. 86

  I La passion du cinéma
1.       Lien avec le cinéma commence lorsqu’ils sont petits et que leur mère, veuve, est contrainte
de cumuler plusieurs petits emplois pour les faire survivre : professeur particulier de français, de piano et pianiste dans un cinéma,  L’Éden-Cinéma”. C’est l’époque du cinéma muet. La mère joue du piano dans une fosse et emmène ses enfants avec elle, p. 282-283 « Elle arrivait un peu avant la séance, elle disposait des couvertures sur deux fauteuils, de chaque côté du piano et elle y couchait ses enfants […] Ils s’endormaient immédiatement après l’extinction des lumières et le commencement des Actualité » Le paradoxe, c’est que, «pendant dix ans elle avait eu envie d’aller au cinéma et qu’elle n’avait pu y aller qu’une seule fois, en se cachant», p. 283.
Devenus adolescents/ adultes le cinéma prend différentes valeur pour eux
2.       C’est un  refuge contre la difficulté de  la vie
 Suzanne y échappe à la honte qu’elle éprouve lorsqu’elle se promène dans  les beaux quartiers de la ville où les gens la regardent d’un air moqueur p. 185-188 « Mais tout à coup, une entrée de cinéma, un cinéma pour s’y cacher » p. 188.  C’est une «oasis» qui offre «la nuit artificielle et démocratique, la grande nuit égalitaire» p 188 : grâce à l’obscurité de la salle, personne ne sait qu’elle est pauvre, qu’elle n’appartient pas à la classe des colons riches de ce quartier. Elle y échappe au clivage social riche/ pauvre et au snobisme dont elle a été victime.  «Là au moins on était à égalité avec la ville» p.224

3.       C’est une source de rêve
Lorsqu’elle se rend au cinéma, Suzanne  participe à la « gigantesque communion de la salle et de l’écran p. 189
Le monde que les films donnent à voir est merveilleux. C’est un monde de conte de fées. Le film que va voir Suzanne se déroule dans un cadre romanesque  « carnaval de Venise » p. 189. Les personnages sont beaux et fortuné s« C’est une femme jeune et belle » p. 188 « il est très beau l’autre […] il est très noble» p.189, « elle a naturellement beaucoup d’argent » p. 189. Ils vivent une passion fusionnelle « il dit je vous aime. Elle dit je vous aime moi aussi. Le ciel sombre de l’attente s’éclaire d’un coup. Foudre d’un tel baiser » p.189.

→ Monde bien différent de celui dans lequel vit Suzanne : monde occidental, riche où les rapports humains sont simples, sans conflit.
NB : Duras critique avec ironie ce monde idéal représenté par les films de l’époque « idéal impossible, absurde » p.189

4.       C’est un moyen de faire  son éducation sensuelle
·         Par le biais du rêve qu’il procure : «Avant de faire l’amour vraiment, on le fait d’abord au cinéma. Le grand mérite du cinéma c’était d’en donner envie aux filles et aux garçons et de les rendre impatients de fuir leur famille» p.199
·         Par les rencontres qu’il occasionne p.223 Lors d’une projection, elle est assise à côté d’un homme « ils s’étaient regardés en silence, leurs coudes unis par les bras du fauteuil. […] De ce bras lui était venue une sorte de chaleur consolante d’elle ne savait quelle tristesse qui lui rappela le baiser de Jean Agosti. […] d’être ensemble avec un inconnu devant une même image, vous donnait envie de l’inconnu »
Et c’est au cinéma que Joseph rencontre la femme qui lui apporte un «bouleversant bonheur», «tout paraissant facile, un peu comme au cinéma» p. 265 et p. 258 « c’est au cinéma que je l’ai rencontrée »

5.       C’est un moyen d’échapper à la mère
·         Joseph y rencontre Lina qui lui permettra de se libérer de la mère et de la vie dans la plaine. Elle vient l’y chercher à la fin du roman.
·         Quant à Suzanne,  «à force de voir tant de films, tant de gens s’aimer, tant de départs, tant d’enlacements, tant d’embrassements définitifs, tant de solutions, tant de prédestinations, tant de délaissements cruels, certes, mais inévitables, fatals, ce que Suzanne aurait voulu c’était quitter la mère» p.203
II La musique
Et plus particulièrement l’air de  « Ramona »
« Ramona » est une chanson écrite en 1927 par Gilbert Wolfe pour les paroles anglaises et Mazel Wayne pour la musique. Elle a ensuite été traduite en français où elle a été rendue populaire par Charles Granier. 
1.       C’est un air une promesse de libération de l’emprise de la mère.
 D’ailleurs, « lorsqu’ils partiraient ce serait cet air-là, pensait Suzanne, qu’ils siffleraient » p. 86
·         « ils entendaient leur jeunesse frapper à leurs tempes comme un oiseau enfermé » p.86. Ici,  la cage est l’image du bungalow. Joseph et Suzanne sont comme enfermés dans leur bungalow. Ils sont contraints d’y rester car la mère les maintient. Pourtant ils rêvent d’évasion et de liberté : ils aimeraient voler de leurs propres ailes tel le fait un oiseau libre.
·         C’est sans doute  parce que cette chanson  correspond à leur désir de liberté, qu’ils ne souhaitent pas la chanter par peur de décevoir leur mère et qu’ils attendent qu’elle soit absente pour mettre le disque p.85 « Une fois qu’elle fut sortie, Joseph dit : « On va jouer Ramona ». Et c’est peut-être pour cette raison que la mère n’aime pas cette chanson (p. 85-86 « la mère qui n’aimait pas ce disque »), car elle est  consciente qu’il signifie le départ prévisible de ces enfants qui est  pour elle un déchirement

2.       C’est une promesse d’un avenir meilleur fait de richesse et d’amour
·         « C’était lhymne de lavenir, des départs, du terme de limpatience […] des villes croulantes, fabuleuses, pleines damour ».

·         De plus, la chanson Ramona parle de deux amants qui désirent s’enfuir ensemble quelque part, loin. Cette chanson pourrait être un extrait d’un roman parce qu’elle présente un scénario romanesque,  d’un roman à l’eau de rose. Cette chanson propose une vision idéalisée du monde, comme le cinéma.

3.       C’est une chanson qui fait vibrer leur sensualité
·         « Il donnait à Joseph l’envie d’une femme de la ville si radicalement différente  de celles de la plaine » p.86.
·         Quant à Suzanne, c’est après avoir dansé sur cet air-là, qu’elle a reçu son premier baiser p.86 et qu’elle prend conscience  de sa beauté « il lui avait dit qu’elle était devenue une belle fille et il lavait embrassée ».

CCl° : La musique, comme le cinéma sont synonymes pour les personnages, d’apaisement, de rêve, de  de sensualité,  d’avenir donc de liberté.

II La musique
Et plus particulièrement l’air de  « Ramona »
« Ramona » est une chanson écrite en 1927 par Gilbert Wolfe pour les paroles anglaises et Mazel Wayne pour la musique. Elle a ensuite été traduite en français où elle a été rendue populaire par Charles Granier. 
1.       C’est un air une promesse de libération de l’emprise de la mère.
 D’ailleurs, « lorsqu’ils partiraient ce serait cet air-là, pensait Suzanne, qu’ils siffleraient » p. 86
·         « ils entendaient leur jeunesse frapper à leurs tempes comme un oiseau enfermé » p.86. Ici,  la cage est l’image du bungalow. Joseph et Suzanne sont comme enfermés dans leur bungalow. Ils sont contraints d’y rester car la mère les maintient. Pourtant ils rêvent d’évasion et de liberté : ils aimeraient voler de leurs propres ailes tel le fait un oiseau libre.
·         C’est sans doute  parce que cette chanson  correspond à leur désir de liberté, qu’ils ne souhaitent pas la chanter par peur de décevoir leur mère et qu’ils attendent qu’elle soit absente pour mettre le disque p.85 « Une fois qu’elle fut sortie, Joseph dit : « On va jouer Ramona ». Et c’est peut-être pour cette raison que la mère n’aime pas cette chanson (p. 85-86 « la mère qui n’aimait pas ce disque »), car elle est  consciente qu’il signifie le départ prévisible de ces enfants qui est  pour elle un déchirement

2.       C’est une promesse d’un avenir meilleur fait de richesse et d’amour
·         « C’était lhymne de lavenir, des départs, du terme de limpatience […] des villes croulantes, fabuleuses, pleines damour ».

·         De plus, la chanson Ramona parle de deux amants qui désirent s’enfuir ensemble quelque part, loin. Cette chanson pourrait être un extrait d’un roman parce qu’elle présente un scénario romanesque,  d’un roman à l’eau de rose. Cette chanson propose une vision idéalisée du monde, comme le cinéma.

3.       C’est une chanson qui fait vibrer leur sensualité
·         « Il donnait à Joseph l’envie d’une femme de la ville si radicalement différente  de celles de la plaine » p.86.
·         Quant à Suzanne, c’est après avoir dansé sur cet air-là, qu’elle a reçu son premier baiser p.86 et qu’elle prend conscience  de sa beauté « il lui avait dit qu’elle était devenue une belle fille et il lavait embrassée ».

CCl° : La musique, comme le cinéma sont synonymes pour les personnages, d’apaisement, de rêve, de  de sensualité,  d’avenir donc de liberté.











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