TC 1 :
Evangile selon Marc, Nouveau Testament, VI, 21-29, vers 70 ap
J. C., p.416.
1.
Comment Salomé est-elle
désignée ?
« La fille de cette Hérodiade »,
« la jeune fille » x3→ elle n’est pas l’héroïne. Pour l’évangéliste,
le pers. important est Jean Baptiste. Le déterminant démonstratif
« cette » appliqué à sa mère, à ici une connotation péjorative qui déteint
sur elle. Elle est méprisée, comme sa mère.
→La visée du texte biblique est de raconter le martyr de Jean-Baptiste. D’ailleurs, Marc insiste sur la
décapitation en en décrivant les étapes : la garde qui part exécuter le
crime, la décollation, la tête amenée sur un plateau (macabre), la mise au
tombeau. Flavius
Josephe, un historien de la fin du 1er siècle ap.JC va le premier la
nommer dans ses Antiquités Judaïques. Pourquoi ce nom ? ??? Bizarre
car « slhm » en hébreu = paix
2.
Comment l’évangéliste disculpe-t-il le
roi du meurtre ?
·
Il le décrit comme
« triste »
·
« à cause de son serment et des
convives » : ne peut se dédire et revenir sur sa parole. Marc insiste sur
l’importance de cette parole donnée car H l’a réitérée : « Demande-moi ce
que tu veux et je te le donnerai » et « tout ce que tu me demanderas, je te le
donnerai, serait-ce la moitié de mon royaume. ». Il est prisonnier de cette
parole.
·
Sa seule faute est d’avoir engagée sa parole
de manière légère et inconsidérée. Il a été séduit « elle plut à
Hérode ».
3.
Qui est responsable du meurtre ?
Comment Marc le met-il en évidence ?
·
Selon l’évangéliste, c’est la mère de Salomé, Hérodiade, qui porte la responsabilité du crime puisque c’est
elle qui donne le nom du saint. A l’interrogation de Salomé « que vais-je demander ?
», elle déclare de manière lapidaire et sans hésitation: « La tête
de J le B ». Et lorsque Salomé reçoit la tête de JB, « elle la donna
à sa mère ». C’est pour elle, par elle que J le B meurt.
C’est
elle qui prononce son arrêt de mort
Ccl° :
montrer le martyr de JB et la culpabilité d’Hérodias. Salomé = bras vengeur,
pers. Secondaire pour Marc.
N-B : Salomé n’apparaît que dans 2
Evangiles : Marc et Matthieu.
Elle sert
d’écho à l’Ancien Testament. Dans la NT, ttes les femmes sont des saintes ou
des repenties. Il n’y a pas d’Eve, de femme tentatrice, auxiliaire de Satan.
C’est elle qui va endosser ce rôle.
Jusqu’au MA
les religieus vont se servir d’elle et vont lui faire endosser les 2
principales caractéristiques que nous lui cnnaissons :
Danseuse
perverse et dépravée
Femme
fatale, incarnation du vice et de la lubricité.
Du XVIème au
XVIIIème siècle, on entendra plus parler d’elle en littérature ms elle sera bcp
représentée en peinture (Cranach, Le Titien, Botticelli).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire