Verlaine et Saturne
Le premier recueil de poèmes de Paul Verlaine = Poèmes
saturniens
Verlaine croyait à l’astrologie.
Dès le premier poème, il fait rimer
« astres » et « désastres »,
Saturne en Astrologie = synonyme de malheur, de
tristesse, de froid, de morosité, de mort.
→planète engendrant la mélancolie.
A l’époque de
Verlaine, les Saturniens parmi lesquels se place Verlaine, forment une sorte de
communauté, cependant tout à fait imaginaire, à laquelle sont associés tous ceux
qui subissent l’influence de la « fauve planète ». ( Saturne est
jaune)
Rappelle que
Saturne c’est aussi le temps. Il est le Chronos grec. → Amène à la mort.
Lorsqu’en
1866, Verlaine signe son premier recueil de poésies, il vit toute une série de drames
intimes : la mort de son père en 1865, puis celle de sa cousine tant
aimée, Elisa, en 1867, ce qui l’amène à boire plus que de raison. L’alcoolisme
et en particulier sa dépendance à l’absinthe, remonte cependant au début des
années 1860. En astrologie, la dépendance à l’alcool est le fait d’un Saturne
mal configuré, le bébé en nous qui a mal tété, qui a vécu le sevrage comme une
grande frustration, un grand manque, sera plus tard compensé par une dépendance
à la boisson, mais aussi au tabac. En quelque sorte bébé qui a mal tété
continue à le faire sous une autre forme.
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