L’amour courtois
Au Moyen Âge,
la relation amoureuse est conçue sur le schéma de la relation féodale. Il
s'agit de la « fin’amor » : la dame, désignée sous un
pseudonyme, pour garantir le secret car elle est mariée, équivaut au suzerain/
seigneur. Elle domine l'homme, qui est son vassal. Il est fort, adroit, mais, surtout, loyal envers son
suzerain. Il est noble de cœur, franc,
poli et raffiné.
Si la dame
accepte que l'homme la courtise, il doit la mériter en se pliant au « service d’amour »,
c’est-à-dire une série d’épreuves au cours desquelles il montre sa force physique, son courage. Tous les exploits qu’il accomplit pour sa dame, la
souffrance endurée, le grandiront moralement. Ces épreuves prouvent sa
perfection morale et lui permettront de conquérir sa bien-aimée et d’obtenir
une récompense. Mais il doit se montrer
patient.
Lorsque la
femme l'en juge digne, elle lui accorde sa « merci » et lui donne le droit de
porter ses couleurs lors des tournois : le chevalier combat alors pour sa
dame, pour son honneur, pour mériter son amour.
⇒ L’amour courtois ou « fin’amor » jette les
bases de la rencontre amoureuse dans les romans.
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